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… de l’Académie Française.

Antoinette et Moi
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Antoinette et moi
On va dans les bois.
On connaît un coin
Où n’y a qu’des lapins.

Antoinette et moi
On va dans les bois.
C’est à qui des deux
Grandira le mieux.

Quand on sera grand
On s’ra des amants
On s’embrassera
Comme Elise et Nicolas.

Mais il faut pousser
Pour bien s’emboîter
Et pas avoir peur
De perdre sa pudeur.

On s’ra des amants
Des bouches, des bras
Des regards flambants
Des et cætera.

Mais il faut grandir
On est trop petits
C’est comme un navire
Qui s’rait pas bâti.

Antoinette et moi
On va dans les bois
Pour grandir ensemble
Un peu chaque fois.

Elle me tire les jambes
Je lui tire les bras
Elle me tire la langue
Je lui tire les doigts

A force de tirer
De nous faire craquer
On doit bien gagner
Un peu d’chaque côté.

Parfois on s’met nus
Quand y’a du soleil,
Ça frappe la vue
Qu’on n’est pas pareils.

Mais on est bien fait
Pour se délecter:
Sa peau c’est du lait
Et moi j’suis du thé.

Et quand on s’endort
Tous les deux comme ça
Je sens très très fort
Que je n’mourrai pas.


« Les Innocentines« 
(René de Obaldia)

pour demain …

« L’amour ! Sujet universel et rebattu, me direz-vous. Sans doute, mais je le traite à rebours en déclarant haut et fort que pour être un bon amoureux, l’amour ne suffit pas. Les cabinets de thérapeutes, les stages de développement personnel sont pleins de gens qui l’ont remarqué, comme la plupart d’entre vous sûrement.
En ce qui me concerne, après moult histoires d’amour malheureuses, je suis arrivée à la conclusion qu’au-delà des stratégies thérapeutiques, c’est au philosophe qui nous habite qu’il faut s’adresser pour repenser la question du bonheur amoureux. Car le cœur sans pensée fait naufrage. Le devoir sans plaisir éteint le désir. La morale sans éthique personnelle assèche les sentiments.
C’est bien une philosophie de la relation que je tente d’élaborer aujourd’hui, en offrant à votre réflexion un nouveau courant de pensée ».
Arouna Lipschitz – La voix de l’amoureux

on the rocks

-10°C: un froid de canard

-10°C: un froid de canard

D’autres photos de la banquise

  • MSN actus:

  • « Les humains ne sont pas les seuls à souffrir du froid! Les animaux également pâtissent des températures polaires, notamment dans les zoos et autres parcs ornithologiques. Au Parc de la Tête d’Or de Lyon, par exemple, tout le personnel est mobilisé. Les oiseaux grelottent, les panthères ont du mal à s’habituer à ces températures. Mais le pire, ce sont les girafes « le risque c’est de s’enrhumer, mais surtout, elles peuvent glisser sur une plaque de verglas et là il y aurait un risque d’écartèlement, elles pourraient se faire très, très mal », explique Guillaume Douay, vétérinaire. Lui aussi, a dû se faire très-très mal.
    Même constat au zoo de la Saint Martin La Plaine. Les gorilles sont confinés à l’intérieur, dans des enclos chauffés à 20°C. « Des températures comme celles-ci provoquent des angoisses permanentes (…) nous faisons très attention » explique Pierre Thivillon, directeur du parc animalier.
    T’as raison Pierre, vaut mieux se méfier des angoisses permanentes des gorilles. Je confirme!

    Un cousin … qui s’interroge sur l’état mental de l’homme
    un cousin.

    Pour que les animaux restent dans leur milieu naturel. Et les vaches seront bien gardées.

    … sa partoche à la maison, la pianiste.

    Quelle tête de linotte, j’ vous jure!

    … de morale, y compris dans le monde animal:
    Des bandes de babouins attaquent les touristes pour les dépouiller.
    http://fr.news.yahoo.com/touristes-rackett%C3%A9s-babouins-au-zimbabwe-131500380.html

    Va falloir que B.B. se déplace là-bas pour leur servir d’avocat.

    … pas confondre plaisir des sens et bonheur de l’âme. C’est pas la même chose!

    Ni blasphême et liberté d’expression.« Nom de dieu! »
    Le blasphême n’est plus un délit. Par définition, un non-croyant ne peut blasphémer. Le croyant a tout à fait le droit de considérer le blasphême comme une faute morale, mais il n’a pas le droit de s’ériger en juge et de faire de la critique religieuse une faute publique. S’il le fait, il confond le respect de la liberté de croire (intangible) avec le respect des croyances (dont le manquement n’est pas illégitime); critiquer leur contenu est une liberté.
    Une démocratie, la nôtre, est autonome; égalité des croyances avec la non-croyance; pas une hétéronomie, comme une théocratie où des lois pourraient être dictées par un être supérieur.
    Quelqu’un se sentant blessé par une attaque contre sa croyance et qui s’en prendrait à un symbole d’une façon violente ou en voulant instaurer une morale n’est pas démocrate; c’est une tentation de remettre en cause la loi commune au profit d’une foi particulière.
    Je signale que je n’ai jamais brûlé d’église parce qu’on donnait de l’argent des impôts à des institutions religieuses. Qu’on laisse ceux qui n’aiment pas le communisme le critiquer, ceux qui n’aiment pas le libéralisme le crtitiquer. C’est de la liberté d’expression.
    Les phobies, la théophobie entre autres, sont certes dommageables mais légitimes. Celui qui fait de la christianophobie n’est pas raciste. Celui qui fait de l’islamophobie non plus. Il a le droit d’avoir peur; avoir peur n’est pas une faute.
    Comme la diminution des croyances est venue avec l’amélioration de la qualité de vie, les intégrismes montent avec le désenchantement et la déshumanisation de notre société.
    Certains se tournent vers la religion, d’autres vers un humanisme de reconquête des droits sociaux. Je fais partie des deuxièmes.

    Rien à voir: je vous ai fait un nouvel album-photos: au nord c’était les corons

    … ceux qui ont les pétoches avant un entretien d’embauche,
    un pestacle, ou un rendez-vous galant.
    Je viens d’inventer la
    « pâte à trac ».
    Un litre d’alcool très fort mélangé avec deux cuillères
    de farine. C’est simple, non?
    Bon évidemment, à boire en plusieurs fois.

    Il y a deux ans environ,je vous avais parlé de cet homme accusé à tort pour une affaire n’ayant jamais existé.

    « le jour où … »

    … gaiera plus.
    Il est décédé de mort « naturelle ». Bien entendu, aucune réparation ne lui a été faite.
    Il a été simplement reconnu innocent, il n’a pas porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Rien.
    Comme s’il ne s’était rien passé.
    Au revoir Kagamé.


    … qui a écrit ça sur un parapet de rond-point
    au sud de Rennes, mais il n’a pas tort.